La publicité sur Internet promet un bel avenir au streaming audio et vidéo. En effet, une multitude d'indicateurs sont là pour en attester : développement des infrastructures techniques, perfectionnement des technologies de compression et de diffusion, généralisation progressive de l'utilisation de lignes à haut débit (notamment sur le lieu de travail), ou encore multiplication des applications pour le consommateur final. Principes Le streaming permet la lecture d'une animation avant son téléchargement complet sur l'ordinateur distant, réduisant ainsi le temps d'attente de l'internaute dans sa consultation du contenu. Cette technique permet la lecture de fichiers relativement lourds (films cinématographiques, publicités audiovisuelles, animations 3D, etc.) Concrètement, la lecture d'un fichier streamé se déroule en 2 phases : les premières secondes de téléchargement (buffering) qui peuvent laisser place soit à un message générique ("veuillez patienter quelques instants"), soit à une petite animation d'introduction en GIF ou en Flash, puis le fichier lui-même, se téléchargeant conjointement à sa lecture. Le poids du fichier n'est donc plus le paramètre important, mais la bande passante des serveurs de streaming. Formes de publicités streamées On pourrait apparenter le streaming a de la télévision interactive. Et c'est très exactement le cas. Les possibilités sont multiples, notamment dans son application publicitaire. En effet, bien des annonceurs de secteurs particulièrement sensibles comme le luxe, les produits de beauté, et plus généralement les produits à faible implication ou encore à forte connotation sensoriel (donc à dominance non cognitive) sont encore réticents à la publicité sur Internet du fait du manque d'impact en terme d'image de marque. Le streaming répond à ces objectifs publicitaires, et mieux encore, permet au consommateur mieux ciblé d'accéder à des informations complémentaires selon son degré d'intérêt, et d'acheter de manière impulsive directement en ligne. L'internet étant par essence multi-forme et multi-fonction, les possibilités d'utilisation sont nombreuses, de la traditionnelle bannière à l'incrustation de produits clicables dans une vidéo.
Le prix de création de l'objet publicitaire comprenant notamment l'encodage à partir d'un fichier source (DV, DVCam, DVCPro, Beta Sp, Beta Num) déjà réalisé, le traitement de l'image et son incrustation, revient 3 à 4 fois plus cher que le traditionnel bandeau GIF (environ compter 10 à 15KF pour une bannière streamée). Le stream est aussi certainement plus coûteux dans sa diffusion que la publicité aujourd'hui en cours sur Internet pour la simple raison qu'elle nécessite des serveurs et bande passante beaucoup plus importante (il faudra compter de 30 à 100F du CPM en sous traitance pour des bannières, à rajouter au coût de l'achat d'espace ; pour un fichier de quelques minutes, les tarifs se situent autour de 1 franc par fichier téléchargé...) Informations diverses 52% des internautes français connaissent ou ont déjà utilisé le streaming. Les plus familiers avec cette technologie se recrutent parmi les hommes, les étudiants, les moins de 35 ans, les acheteurs en ligne et les gros utilisateurs d'Internet (qui se connectent plusieurs fois par jour). Les usages du streaming par les internautes concernent :
Du coté des responsables de contenus de sites web, 81% déclarent utiliser le streaming pour leur site web. Les usages et applications sont très variés : bandes annonces/films/clips (56%), vidéos d'entreprise (56%), news (51%), présentations de produits (44%) et conférences/débats (44%). Et les professionnels sont unanimes : la valeur ajoutée du « rich media » est sensible en termes de fréquentation de site : « c'est un nouvel outil de communication original et efficace » pour 21% d'entre eux, et de fidélisation des visiteurs (15% considèrent que « le streaming est attractif et fidélisant pour les internautes »). Cependant ils soulignent que le streaming a encore de réelles contraintes techniques : la diffusion de contenus audiovisuels nécessite des ressources importantes chez le diffuseur (hébergement, bande passante), pour le récepteur (connexion, temps de chargement, plug-ins, configuration) mais aussi à chaque noeud (notamment le fournisseur d'accès, qui peut limiter le flux de données). |
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