Les internautes ont une fréquence d'utilisation moyenne hebdomadaire d'Internet estimée entre 3h30 et 7heures, avec des sessions moyennes de 30 minutes. Ces chiffres sont certainement amenés à être prochainement revus à la hausse, notamment avec la baisse des tarifs des télécommunications. Les tarifs élevés en France sont un des principaux freins des Internautes (pour mémoire, le 1^er octobre 1997, France Télécom a majoré de 15% le prix des communications locales. Rappelons qu'aux Etats-Unis, ces connexions locales sont gratuites). Ce faible temps de connexion réduit d'autant le nombre de sites visités donc le nombre de pages lues.

Le Web totalise 50% du temps de connexion sur Internet, alors que la messagerie électronique (e-mail pour electronic mail) représente 50% du nombre d'utilisations d'Internet.

Les connexions sont pour le moins occasionnelles : d'après une étude menée par UFB-Locabail (Décision Micro & Réseau n°331 du 9 mars 1998, page 10), la fréquence d'utilisation d'Internet est encore relativement peu élevée.

68% des ménages interrogés (en 1996) par IDC et par Link citent l’accès à Internet en ligne comme le troisième facteur d’utilité d’un PC, derrière les applications de traitement de texte (81%) et l’éducation (78%).

Nous avons pu percevoir, à l'aide de ces informations un certain profil de l'internaute. Profil social, profil d'utilisation, profil objectifs. Sa grande spécificité invite plus facilement les annonceurs Internet, multimédia, constructeurs automobiles, et télécommunication que ceux des produits de grande consommation ou de consommation spécifiquement féminine.

Mais qu'en est-il du profil psychologique de l'internaute ? Internet est décidément trop nouveau pour statuer de manière définitive sur le sujet : les bases de données manquent, et celles qui existent sont dès à présent obsolètes.